Aujourd’hui seront connus les résultats du BEM.
Moment particulier que l’attente, plein de doutes, d’angoisses et d’espoirs.
Et puis vient la sentence : réussite ou échec.
Le regard des autres, en particulier des proches est important alors. Notre société algérienne stigmatise celui qui n’a pas « réussi » et glorifie celui qui n’a pas échoué, celui qui est « arrivé ».
Ceux qui ont connu l’ivresse de la réussite, savent à quel point ils ont eu envie à ce moment précis de partager leur joie avec tous. Proches, voisins, amis, et parfois même lointaines connaissances. C’est l’occasion de faire la fête et on ne lésine pas sur la dépense.
J’aimerais juste dire à tous ceux qui vont ressentir ce bonheur aujourd’hui, parents ou enfants, ( et inchallah, ils seront nombreux !) de ne pas accentuer la tristesse de ceux qui ne seront pas reçus : encouragez-les . L’échec , pour ma part n’est qu’un recul pour mieux sauter, encore plus loin.
Il est des parcours atypiques qui permettent de le prouver. En voici quelques exemples.
Wassim a été renvoyé en 9ème AM. Pour sa mère ce fut un drame, une honte devant les voisins.
Aujourd’hui Wassim dirige sa propre entreprise. Il est marié et sa femme attend un enfant. Quand sa mère parle de lui, ses yeux pétillent : c’est l’HOMME de la maison.
Walid , n’a jamais mis les pieds au lycée au grand désespoir de ses parents. A 24 ans, il a réussi ,par le biais de l’ansej, à se procurer un fourgon et c’est lui qui fait vivre ( plus que convenablement) tout le reste de la famille. Hier, au mariage de sa sœur, sa mère m’a confié avec une fierté non dissimulée : « c’est grâce à Walid que j’ai pu lui faire un mariage aussi beau ! »
Abderrahim n’a jamais eu son BEM ; le passage de justesse au lycée après avoir redoublé.
Il a eu son BAC avec mention et termine actuellement ses études à la fac. Quand je le revois, je suis fière de l’avoir eu comme élève et de l’avoir toujours encouragé.
Amine était la bête noire des professeurs. Pour eux, cet enfant était perdu et sa vie vouée à l’échec. Il terminera cette année ses études d’ingénieur en urbanisme. Aujourd’hui, Amine est un jeune homme calme, sage, attachant , avec des projets plein la tête.
Yamina après avoir échoué au BEM, a repris ses études par correspondance. Elle est actuellement avocate et possède son propre cabinet en plein centre d’Alger. Grâce à elle, ses parents ont pu quitter leur taudis de Bab El Oued pour s’installer dans un magnifique appartement à El Kitttani.
Il y a plus d’un chemin qui mène à la réussite, au succès. Il suffit juste de trouver celui qui nous convient.
Moment particulier que l’attente, plein de doutes, d’angoisses et d’espoirs.
Et puis vient la sentence : réussite ou échec.
Le regard des autres, en particulier des proches est important alors. Notre société algérienne stigmatise celui qui n’a pas « réussi » et glorifie celui qui n’a pas échoué, celui qui est « arrivé ».
Ceux qui ont connu l’ivresse de la réussite, savent à quel point ils ont eu envie à ce moment précis de partager leur joie avec tous. Proches, voisins, amis, et parfois même lointaines connaissances. C’est l’occasion de faire la fête et on ne lésine pas sur la dépense.
J’aimerais juste dire à tous ceux qui vont ressentir ce bonheur aujourd’hui, parents ou enfants, ( et inchallah, ils seront nombreux !) de ne pas accentuer la tristesse de ceux qui ne seront pas reçus : encouragez-les . L’échec , pour ma part n’est qu’un recul pour mieux sauter, encore plus loin.
Il est des parcours atypiques qui permettent de le prouver. En voici quelques exemples.
Wassim a été renvoyé en 9ème AM. Pour sa mère ce fut un drame, une honte devant les voisins.
Aujourd’hui Wassim dirige sa propre entreprise. Il est marié et sa femme attend un enfant. Quand sa mère parle de lui, ses yeux pétillent : c’est l’HOMME de la maison.
Walid , n’a jamais mis les pieds au lycée au grand désespoir de ses parents. A 24 ans, il a réussi ,par le biais de l’ansej, à se procurer un fourgon et c’est lui qui fait vivre ( plus que convenablement) tout le reste de la famille. Hier, au mariage de sa sœur, sa mère m’a confié avec une fierté non dissimulée : « c’est grâce à Walid que j’ai pu lui faire un mariage aussi beau ! »
Abderrahim n’a jamais eu son BEM ; le passage de justesse au lycée après avoir redoublé.
Il a eu son BAC avec mention et termine actuellement ses études à la fac. Quand je le revois, je suis fière de l’avoir eu comme élève et de l’avoir toujours encouragé.
Amine était la bête noire des professeurs. Pour eux, cet enfant était perdu et sa vie vouée à l’échec. Il terminera cette année ses études d’ingénieur en urbanisme. Aujourd’hui, Amine est un jeune homme calme, sage, attachant , avec des projets plein la tête.
Yamina après avoir échoué au BEM, a repris ses études par correspondance. Elle est actuellement avocate et possède son propre cabinet en plein centre d’Alger. Grâce à elle, ses parents ont pu quitter leur taudis de Bab El Oued pour s’installer dans un magnifique appartement à El Kitttani.
Il y a plus d’un chemin qui mène à la réussite, au succès. Il suffit juste de trouver celui qui nous convient.