« Si je disposais d’une heure pour résoudre un problème et que ma vie en dépende, je consacrerais les 55 premières minutes à définir la question appropriée à poser, car une fois cela fait, je pourrais résoudre le problème en moins de cinq minutes. »
—ALBERT EINSTEIN
Effectivement , le plus compliqué est de savoir se poser d'abord à soi-même les bonnes questions et d'apprendre à maîtriser l'art de les poser aux autres.
Chacun dans son domaine.
Le policier qui cherche à confondre le suspect, se posera ainsi la question suivante: " quel piège pourrais-je lui tendre pour qu'il tombe les yeux fermés dedans et avoue sans s'en apercevoir?"
De là il échafaudera son interrogatoire, en le graduant, en le peaufinant de manière à ce que chaque réponse soit un puzzle à reconstituer.
Les questions habiles que vous pose la commère du quartier, peuvent parfois vous amener à dévoiler des choses dont vous n'aviez pas du tout envie de parler. Même si cette commère n'a pas fait d'études poussées , le seul fait qu'elle sache elle-même ce qu'elle cherche à obtenir de vous, la fera user de mille ruses dignes d'un bureau d'investigations.
En classe, la première chose que devrait se demander un enseignant c'est ceci: Dans quelle direction vais-je aller? Où ai-je envie d'arriver? Qu'est-ce que je veux leur faire découvrir?
Par exemple: si je cherche à leur apprendre la cause et la conséquence, ma première question sera:"Quelle situation vais- je trouver pour qu'ils mettent tout de suite le doigt sur la notion de complémentarité entre cause et conséquence? "
Quel exemple donner pour qu'ils se posent tout de suite les bonnes questions?
Par exemple, voici une information que je lance à mes élèves: "Tous les jours, 4500 enfants meurent dans le monde."
Cette information va les amener à me poser la question que j'attends "POURQUOI?" Je n'y répondrai pas , et ils se poseront alors cette question à eux même.
En tentant d'y répondre, ils vont établir cette complémentarité entre la cause et la conséquence.
Mon but sera atteint non pas parce qu'ils auront retrouvé (ce qui est peu probable) les réelles raisons, mais parce que tout naturellement ils ont été amenés à chercher et à employer les outils qui exprimeront ces raisons.
—ALBERT EINSTEIN
Effectivement , le plus compliqué est de savoir se poser d'abord à soi-même les bonnes questions et d'apprendre à maîtriser l'art de les poser aux autres.
Chacun dans son domaine.
Le policier qui cherche à confondre le suspect, se posera ainsi la question suivante: " quel piège pourrais-je lui tendre pour qu'il tombe les yeux fermés dedans et avoue sans s'en apercevoir?"
De là il échafaudera son interrogatoire, en le graduant, en le peaufinant de manière à ce que chaque réponse soit un puzzle à reconstituer.
Les questions habiles que vous pose la commère du quartier, peuvent parfois vous amener à dévoiler des choses dont vous n'aviez pas du tout envie de parler. Même si cette commère n'a pas fait d'études poussées , le seul fait qu'elle sache elle-même ce qu'elle cherche à obtenir de vous, la fera user de mille ruses dignes d'un bureau d'investigations.
En classe, la première chose que devrait se demander un enseignant c'est ceci: Dans quelle direction vais-je aller? Où ai-je envie d'arriver? Qu'est-ce que je veux leur faire découvrir?
Par exemple: si je cherche à leur apprendre la cause et la conséquence, ma première question sera:"Quelle situation vais- je trouver pour qu'ils mettent tout de suite le doigt sur la notion de complémentarité entre cause et conséquence? "
Quel exemple donner pour qu'ils se posent tout de suite les bonnes questions?
Par exemple, voici une information que je lance à mes élèves: "Tous les jours, 4500 enfants meurent dans le monde."
Cette information va les amener à me poser la question que j'attends "POURQUOI?" Je n'y répondrai pas , et ils se poseront alors cette question à eux même.
En tentant d'y répondre, ils vont établir cette complémentarité entre la cause et la conséquence.
Mon but sera atteint non pas parce qu'ils auront retrouvé (ce qui est peu probable) les réelles raisons, mais parce que tout naturellement ils ont été amenés à chercher et à employer les outils qui exprimeront ces raisons.