Un bon prof ?:
C’est celui dont les élèves se souviennent avec reconnaissance des années plus tard, parce qu’ils « apprenaient » bien. Qui leur a donné le gout de sa discipline, et qui les a éveillé à eux-mêmes. C’est celui qui leur a fait aimer le savoir, qui les a poussé à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est celui qui leur a fourni un modèle d’identification acceptable, un exemple d’autorité juste et une image de l’adulte qui donne envie de grandir. C’est celui qui se souvient toujours de l’élève qu’il a été. C’est celui qui fait consciencieusement son travail au quotidien, cours après cours, copie après copie, avec bienveillance, fermeté et humilité. C’est celui qui fait que quand la cloche sonne, les élèves se disent : déjà ! C’est celui pour qui privilégiera toujours la relation humaine sur les savantes constructions dogmatiques. C’est celui qui s’adresse à la classe comme s’il parlait à chaque élève en particulier. C’est celui qui a compris qu’on ne transmet pas un savoir comme on télécharge un logiciel. C’est celui qui sait que la pédagogie relève beaucoup moins d’une science exacte que de l’instinct de communication. C’est celui qui, souvent, prend du plaisir à enseigner.
Le bon prof se distingue du prof honnête par un élément irréductiblement lié à sa personnalité, et qu’aucune formation ne pourra jamais transmettre : une aptitude à communiquer et à intéresser, qui passe par l’humour, la théâtralité, le talent de conteur ou d’orateur, la séduction intellectuelle, la passion de sa discipline, ou le simple charisme.
Bref, être un bon prof, ça ne se commande pas, et ça se décrète encore moins.
Le reste, les projets, le faire-savoir, les voyages, les savantes constructions pédagogiques et les stages à répétition ne remplaceront jamais la valeur humaine d’un bon prof entre les quatre murs d’une salle de classe.
Et bizarrement, les bons profs ne sont pas si rares que ça. La preuve, c’est que tout le monde en a rencontré quelques uns dans sa scolarité.
La vérité de l’enseignement, c’est le maitre face à ses élèves, dans le huis-clos quotidien des salles de cours. Les bons profs, les élèves les connaissent tous. Ce ne sont pas forcément les mêmes aux yeux de l’institution..
C’est celui dont les élèves se souviennent avec reconnaissance des années plus tard, parce qu’ils « apprenaient » bien. Qui leur a donné le gout de sa discipline, et qui les a éveillé à eux-mêmes. C’est celui qui leur a fait aimer le savoir, qui les a poussé à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est celui qui leur a fourni un modèle d’identification acceptable, un exemple d’autorité juste et une image de l’adulte qui donne envie de grandir. C’est celui qui se souvient toujours de l’élève qu’il a été. C’est celui qui fait consciencieusement son travail au quotidien, cours après cours, copie après copie, avec bienveillance, fermeté et humilité. C’est celui qui fait que quand la cloche sonne, les élèves se disent : déjà ! C’est celui pour qui privilégiera toujours la relation humaine sur les savantes constructions dogmatiques. C’est celui qui s’adresse à la classe comme s’il parlait à chaque élève en particulier. C’est celui qui a compris qu’on ne transmet pas un savoir comme on télécharge un logiciel. C’est celui qui sait que la pédagogie relève beaucoup moins d’une science exacte que de l’instinct de communication. C’est celui qui, souvent, prend du plaisir à enseigner.
Le bon prof se distingue du prof honnête par un élément irréductiblement lié à sa personnalité, et qu’aucune formation ne pourra jamais transmettre : une aptitude à communiquer et à intéresser, qui passe par l’humour, la théâtralité, le talent de conteur ou d’orateur, la séduction intellectuelle, la passion de sa discipline, ou le simple charisme.
Bref, être un bon prof, ça ne se commande pas, et ça se décrète encore moins.
Le reste, les projets, le faire-savoir, les voyages, les savantes constructions pédagogiques et les stages à répétition ne remplaceront jamais la valeur humaine d’un bon prof entre les quatre murs d’une salle de classe.
Et bizarrement, les bons profs ne sont pas si rares que ça. La preuve, c’est que tout le monde en a rencontré quelques uns dans sa scolarité.
La vérité de l’enseignement, c’est le maitre face à ses élèves, dans le huis-clos quotidien des salles de cours. Les bons profs, les élèves les connaissent tous. Ce ne sont pas forcément les mêmes aux yeux de l’institution..