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Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants

3 participants

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sellami kamel

sellami kamel

SUPPORTS ECRITS :
Voilà des témoignages sur la maltraitance des enfants :
Chine: apprendre dans les décombres – Le droit de s’instruire

1) Yang Mei, dix ans
Avant même le lever du soleil, Yang Mei, une fillette de dix ans, son frère cadet Yang Zhen et sa petite sœur Yang Yamei prennent le chemin de l’école. Yang Mei continue de subir les conséquences du séisme qui a ébranlé la province de Sichuan en Chine, en mai 2008, provoquant l’écroulement d’innombrables bâtiments. Le toit de la maison des trois frères et sœurs s’est lui aussi effondré. L’école a été gravement endommagée. Elle ne s’est pas écroulée mais le risque était réel, si bien que Yang Mei et ses frères et sœurs n’ont plus pu aller à l’école pendant un certain temps.

«Nous étions en classe quand la terre s’est mise à trembler», raconte Mei. «Nous avions le sentiment que la classe se déplaçait. Nous sommes tous sortis immédiatement.»

Mei et 250 autres écoliers et écolières vont en classe dans un bâtiment scolaire temporaire préfabriqué installé par l’UNICEF. Les élèves ont reçu par ailleurs des sacs d’école, des sets de toilette ainsi qu’un équipement de jeu et de sport pour les récréations.
Le séisme a causé la destruction de plus de 6000 bâtiments scolaires rien que dans la province de Sichuan. Les systèmes d’adduction d’eau ont eux aussi été endommagés, si bien que les enfants et leurs familles étaient condamnés à récolter l’eau de pluie du toit dans des sacs en plastique ou à aller chercher de l’eau insalubre à la rivière. L’UNICEF a soutenu les travaux de reconstruction, fourni de l’eau potable aux communes, rétabli le fonctionnement des écoles le plus rapidement possible, aidé les enfants à gérer l’expérience très dure du séisme et fourni aux centres de santé des produits
alimentaires spéciaux à but thérapeutique.





Namibie: pas de billet d’entrée pour la vie – le droit à un nom

2) Campagnes d’enregistrement
En Namibie, 81 pour cent des femmes mettent au monde leurs enfants dans un établissement hospitalier. Et pourtant, 40 pour cent des enfants de moins de cinq ans n’ont pas d’acte de naissance. Les enfants qui ne sont pas enregistrés officiellement courent des risques accrus dans de nombreux domaines : ils sont plus exposés aux abus, à la traite d’enfants et aux mariages d’enfants; ils ont un accès restreint aux soins médicaux, au système scolaire et aux services publics.

Selon la tradition, le nom est désigné en Namibie par la famille du père. Cette coutume de dénomination entraîne des retards au niveau de l’enregistrement des naissances. Afin de remédier à ce problème, un nouveau système a été élaboré à l’hôpital public de Katatura. Les infirmières conseillent aux futures mères de se mettre d’accord au préalable avec la famille sur le nom de l’enfant ou de faire enregistrer l’enfant six semaines après la naissance, lorsqu’elles viennent le faire vacciner.

«Dans ce cas», explique Ian MacLeod, directeur de l’UNICEF en Namibie, «c’est le ministère de la santé qui met à disposition l’infrastructure tandis que le ministère des affaires intérieures fournit le personnel. Les barrières qui séparent ces deux offices qui, d’habitude, ne sont guère appelés à collaborer, ont été abaissées pour aider les enfants à obtenir leurs droits.»

Les enfants qui vivent dans les régions isolées rencontrent des obstacles particulièrement importants pour se faire enregistrer. Pour eux, le déplacement jusqu’au bureau responsable est souvent hors de prix. Grâce aux campagnes d’enregistrement itinérantes, on assure à ces enfants aussi le droit à un nom. Lors de la dernières campagnes d’enregistrement mobile, des centaines de personnes ont passé la nuit sous tente en attendant l’équipe d’enregistrement.

Les enfants issus du peuple San, une minorité, sont encore plus difficile à atteindre. Ce peuple nomade n’a souvent pas accès aux services de santé et à l’instruction. Nombreux sont les enfants et les adultes qui ignorent leur date de naissance ; certains enfants ne savent même pas le nom de leurs parents. Comme ils ne savent pas tous lire et écrire, les formulaires d’enregistrement sont validés à l’aide d’une empreinte digitale au lieu d’une signature. De nombreux parents n’ont pas la possibilité de prouver que leur enfant est bien le leur. Grâce aux campagnes d’enregistrement soutenues par l’UNICEF, on essaie par tous les moyens de surmonter ces obstacles.


Rwanda: les enfants au tribunal – le droit à une procédure judiciaire

Ruhirwa, dix-neuf ans
Il est encore tôt le matin quand un groupe de jeunes de Musanze se retrouve devant le tribunal et attend. Les jeunes qui ont attendu en captivité ont enfin un rendez-vous pour une audience.

3) Ruhirwa fait partie de ce groupe. Ce jeune de dix-neuf ans est orphelin; il est responsable de ses trois frères et sœurs cadets. Le jugement lui permettra de clore enfin un épisode de sa vie particulièrement pénible et douloureux.
«J’ai été accusé d’un crime que je n’ai pas commis», explique le jeune. «On m’a emprisonné avec des hommes d’un certain âge. J’avais alors seize ans. Je suis reconnaissant que le juge m’écoute enfin aujourd’hui.»
Ruhirwa est l’un des 600 enfants enfermés dans les prisons du Rwanda à avoir obtenu enfin accès à une assistance juridique gratuite grâce à une initiative lancée par le ministère de la justice avec le soutien de l’UNICEF. Une étude a permis d’évaluer que sur les 600 enfants emprisonnés avec des adultes, la majorité sont des garçons issus de familles pauvres n’ayant pas les moyens de se payer une assistance juridique. Plus de la moitié de ces enfants n’ont jamais eu droit à une procédure judiciaire et on n’a jamais ouvert de dossier.

«Cette initiative qui dure une semaine a été lancée de manière à ce que ces enfants aient enfin droit à une procédure équitable et à une assistance juridique», explique Francesca Morandini spécialiste de la protection de l’enfant à l’UNICEF. Les enfants et les jeunes qui ont été accusés de vol, voire d’homicide, ont ainsi enfin l’opportunité d’exposer leur vision des événements.

La procédure permet de faire apparaître un autre dysfonctionnement : la raison pour laquelle les enfants ont été emprisonnés, c’est le fait qu’ils n’avaient pas la possibilité de prouver qu’ils étaient mineurs. Car bien que l’enregistrement à la naissance fasse partie des droits fondamentaux de chaque enfant, nombre d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance et sont ainsi exclus des droits et des prestations les plus élémentaires. Ils courent un danger plus important d’être victimes d’abus ou de traite d’enfants – ou d’être emprisonnés avec des adultes.

L’UNICEF se mobilise pour que les jeunes soient traités équitablement au tribunal. «Nous poursuivrons notre collaboration avec le ministère de la justice et les ONG jusqu’à ce que les droits des enfants soient respectés au Rwanda», affirme Francesca Morandini.
SANTE :
L’histoire de Nelao, Namibie
4) Nealo a été infectée par le VIH à l’âge de seize ans, il y a presque cinq ans. « J’étais au courant pour le VIH », dit-elle. « Mais je n’ai pas osé prendre les précautions que je conseillais aux autres. L’amour que j’avais pour le garçon qui m’a infectée m’a aveuglée. J’avais la phrase toute prête dans la tête : « Utilisons un préservatif ». Mais je ne suis pas arrivée à la dire. J’ai cru que si je lui disais ça, ce serait la fin de notre relation. Et j’étais trop jeune pour dire « non » et ne pas céder. »
Nelao a découvert qu’elle était séropositive quand son fils, qui a maintenant trois ans, est tombé malade. Ils ont tous les deux fait le test du VIH et ils étaient tous les deux porteurs du virus.
Naturellement, ce fut un grand choc. Mais la mère de Nelao ne l’a pas laissé tomber et l’a beaucoup aidée. « Je fais encore partie de la famille », fait remarquer Nelao. « Plus tard, quand j’ai reçu des conseils, j’ai compris ce que ça voulait dire « être séropositive », et comment vivre avec le VIH. »
EDUCATION :
L’histoire de Lalita, Inde
5) Comme beaucoup de parents en Inde, ceux de Lalita voulaient qu’elle se marie à l’âge de dix ans. Voulant s’instruire, la jeune fille s’est rendue secrètement dans une école réservée aux filles des villages pauvres. « Je me souviens encore du jour où mon frère jumeau m’a surprise alors que j’allais à l’école. Il m’a battue car il était honteux que j’ose étudier alors qu’aucun homme de notre famille n’avait jamais été scolarisé. »
Lalita a appris à lire et à écrire. Elle a également appris l’usage de la bicyclette et le karaté. « Je veux poursuivre mes études et devenir un professeur chevronné. Je veux faire découvrir aux filles un monde qu’elles ignorent, et je rêve d’une école dans chaque village ! »
PROTECTION / ENFANTS SOLDATS :
L’histoire d’Alhaji, Sierra Leone
6)Alhaji a été enlevé par des soldats rebelles en Sierra Leone quand il avait dix ans. Il a été forcé de se battre avec eux jusqu’à ce que l’Unicef obtienne sa libération deux ans plus tard. Alhaji raconte ces deux années passées à combattre. Souvent en première ligne, après avoir été drogué, il a commis des atrocités, tué des militaires et des civils. Il ne sait plus combien. Mais il a vu aussi mourir ses amis à côté de lui.
Aujourd’hui, en partie à cause du manque de drogue, Alhaji a du mal à dormir et à se concentrer. Il lui arrive encore de montrer de l’agressivité envers les autres. Il vit dans une famille d’accueil, va à l’école et reçoit une aide psychologique pour retrouver sa place dans la société.
IDENTITE :
L’histoire d’Atia et de ses frères et sœurs, Madagascar
7) Atia (12 ans), Marie-Rose (18 ans) et leurs huit frères et sœurs ne sont pas inscrits sur les registres de l’état civil. Officiellement, ils n’existent pas. Ils sont venus avec leurs parents pour effectuer l’enregistrement rétroactif de leur naissance.
Le juge Tatafraky s’est déplacé afin d’enregistrer et d’officialiser l’existence d’environ 1 200 enfants. Les familles se présentent devant lui avec leur dossier, répondent à ses questions et repartent après quelques minutes en ayant accompli cette formalité administrative qui peut changer la vie. Après le passage de sa famille devant le juge, Atia explique qu’il est venu chercher sa « Kopia » parce qu’il veut continuer d’aller à l’école et avoir une carte d’identité. Marie-Rose, elle aussi, veut une carte d’identité car elle a 18 ans et veut pouvoir voter. Elle est venue avec sa fille de 2 ans qui a été enregistrée en même temps qu’elle. « C’était impressionnant de passer devant le juge, mais je suis contente de l’avoir fait. »
TRAVAIL DES ENFANTS
L’histoire de Xiuhua, Chine
8)Xiuhua n’avait que 10 ans quand elle a dû quitter l’école pour aider ses parents aux champs. « Les parents pensent souvent que s’ils retirent leurs filles de l’école, ils économisent de l’argent », explique Mu Huiqin, directrice adjointe de l’école que fréquente Xiuhua à Guyuan, dans la région autonome de Ningxia Hui, dans l’ouest de la Chine.
Mme Mu et d’autres ont essayé, sans grand succès, de persuader les parents de laisser leurs filles retourner à l’école. Le père de Xiuhua, comme bien d’autres, pense qu’il vaut mieux que les filles se marient. « Je pleurais derrière la porte quand j’ai entendu mon père dire cela à mon professeur », dit Xiuhua.
Mais il y a cinq ans, les perspectives d’avenir de Xiuhua ont changé. Un projet d’éducation non scolaire pour adolescentes, soutenu par l’Unicef, a ouvert ses portes dans la région, enseignant la couture, la broderie et des techniques spécialisées pour cultiver le maïs, le blé et la pastèque à Guyan, où il fait très froid et ne pleut pas beaucoup. « Nous avons invité les experts locaux à organiser un stage pour les filles qui avaient abandonné l’école, leur donnant ainsi un billet pour échapper à la pauvreté », dit Mme Mu.
Au cours des deux dernières années, les programmes de formation lancés dans la région autonome ont aidé 1 800 filles. Xiuhua a appris la couture. Chaque jour, après avoir aidé sa mère à la maison, elle s’exerce. Elle gagne déjà de l’argent qui vient arrondir le revenu familial en confectionnant des vêtements pour les villageois.
Xiuhua dit que quand elle contribue à mettre de la nourriture sur la table, l’espoir revient. « Et quand tu vois une lueur d’espoir, ton sens de l’humour revient. Tu peux même taquiner tes parents. »
Le rêve de Xiuhua est d’ouvrir un atelier de couture comme son amie Yang Yan. Yang Yan a 22 ans et elle est mère d’un petit garçon. Elle n’a suivi que deux ans d’éducation de base. Mais en 1998, grâce au programme de renforcement des moyens de subsistance des filles, elle a ouvert le premier atelier de couture du village et depuis, elle apporte une bonne contribution au revenu de sa famille.
L’histoire d’Awatif, Egypte
9)Awatif Morsy n’oubliera jamais le jour où elle a entendu dire qu’une nouvelle école avait ouvert ses portes dans son village. « Quelqu’un est venu chez moi pour demander le nom des enfants qui n’allaient pas à l’école », se rappelle-t-elle. « Ma mère leur a donné mon nom. J’étais ravie. »
Comme pour la plupart des enfants de 8 ans du village de Beni Shara’an en Égypte, la vie d’Awatif jusqu’à ce jour se divisait entre un travail exténuant dans les champs de blé et le confinement à la maison. Pour toutes ces filles, la nouvelle école – une seule salle de classe au rez-de-chaussée d’une maison convertie en école – était la réalisation d’un rêve.
« Nous allions regarder les gens qui décoraient la salle. Tout était clair et coloré. Il y avait des jeux et des images, des choses que je n’avais jamais vues auparavant. » Tout le monde n’était peut-être pas aussi enthousiaste dans le village, au moins au début. Certains agriculteurs se plaignaient que l’école allait les priver de la main-d’oeuvre bon marché que représentaient les enfants. Même le beau-père d’Awatif n’était pas convaincu. « Et pourquoi est-ce qu’une fille aurait besoin de s’instruire? » demandait-il.
Par chance, ce n’était pas l’opinion de Farouk Abdel Naim, le commerçant d’âge mûr qui avait été convaincu de faire don des locaux pour créer une école. « Je suis arrivé à la conclusion que l’éducation d’une fille est même plus importante que celle d’un garçon », dit M. Abdel Naim. « Un homme peut toujours s’en sortir, quelles que soient les conditions, mais pas une fille. Il faut qu’elle soit instruire pour s’en sortir dans la vie. »
Huit ans plus tard, il serait difficile de trouver qui que ce soit à Beni Shara’an qui ne partage pas cette opinion. L’école – qui comporte aujourd’hui trois salles de classe – est considérée comme un investissement intelligent qui rapporte des avantages tangibles à la communauté.
Prenons l’exemple du commerçant Ahmed Abdel Jaber. Lui-même illettré, il a envoyé sa fille Rawia à l’école dès qu’elle a ouvert ses portes. « Avant que Rawia aille à l’école, les comptes de mon commerce étaient totalement désorganisés », se rappelle-t-il. « Mais rapidement, elle a commencé à s’occuper des livres pour moi et elle a aidé sa soeur aînée à apprendre à lire et à écrire. »
Dans un village où l’analphabétisme semble incontournable, on n’est pas en manque d’histoires où l’éducation des filles a fait une grande différence dans la qualité de vie et dans les affaires des familles. Soudain, les ordonnances du médecin ou les mises en garde sur un sac d’engrais sont devenues claires. Et surtout, l’exemple des enfants a encouragé plusieurs adultes à s’inscrire à des cours d’alphabétisation.
Aujourd’hui, Awatif est à l’école secondaire locale et elle envisage de faire des études universitaires. « Beaucoup de gens ici à Beni Shara’an veulent que je sois médecin », dit-elle. « Mais moi je veux être enseignante pour transmettre à d’autres enfants ce que j’ai appris. » Elle s’est déjà attelée à la tâche. Awatif est un exemple à suivre aux yeux des filles du village. Notamment auprès de Faten, âgée de 11 ans : « J’ai lu toutes les nouvelles d’Awatif », dit-elle. « Le veux être exactement comme elle un jour. »

Les enfants soldats


10)« Il n'y a simplement pas d'excuse, pas d'argument acceptable pour armer des enfants ».
Mgr Desmond Tutu
Mathieu, âgé de 10 ans, me faisait cette réflexion :
« Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non ? »



Eh oui, voilà deux termes tout à fait antinomiques !
Pourtant, en ce début de troisième millénaire, selon Amnesty International, on compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors, pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants que l'on envoie au front.

Les armées savent manœuvrer efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 7 ans.
Parfois les enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.

Que fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le menace ?

ghoufi ahmed



tres bon document ,merci monsieur pour le partage.

sellami kamel

sellami kamel

De rien mon frère ,ces textes peuvent servir comme supports pour des textes que nos collègues peuvent proposer ,à leurs apprenants...

mordjel moh



merci pour ces supports.

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