Mazouna (français langue étrangère)


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3 participants

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1Besoin d'aide Empty Besoin d'aide Dim 10 Fév 2013 - 11:29

samsoum

samsoum

bonjour à tous, pourriez vous m'aider svp,je cherche un récit(un texte) autobiographique pour préparer le devoir des 3AM.

2Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Dim 10 Fév 2013 - 12:02

sellami kamel

sellami kamel

voilà ,collègue, des textes qui peuvent vous intéresser:
L'Âge d'homme
Je viens d'avoir trente-quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. J'ai des cheveux châtains, coupés courts afin d'éviter qu'ils n'ondulent, par crainte aussi que ne se développe une calvitie menaçante. Autant que je puisse en juger, les traits caractéristiques de ma physionomie sont: une nuque très droite, tombant verticalement comme une muraille ou une falaise, marque classique ( si l'on en croit les astrologues ) des personnes nées sous le signe du Taureau; un front développé, plutôt bossué, aux veines temporales exagérément noueuses et saillantes. [...] Mes yeux sont bruns, avec le bord des paupières habituellement enflammé; mon teint est coloré; j'ai honte d'une fâcheuse tendance aux rougeurs et à la peau luisante. Mes mains sont maigres, assez velues, avec des veines très dessinées; mes deux majeurs, incurvés vers le bout, doivent dénoter quelque chose d'assez faible ou d'assez fuyant dans mon caractère.

Ma tête est plutôt grosse pour mon corps; j'ai les jambes un peu courtes par rapport à mon torse, les épaules trop étroites relativement aux hanches. [...] J'aime à me vêtir avec le maximum d'élégance; pourtant, à cause des défauts que je viens de relever dans ma structure et de mes moyens qui, sans que je puisse me dire pauvre, sont plutôt limités, je me juge d'ordinaire profondément inélégant; j'ai horreur de me voir à l'improviste dans une glace car, faute de m'y être préparé, je me trouve à chaque fois d'une laideur humiliante.

Michel Leiris, L'âge d'homme, coll. Folio, éd. Gallimard, 1939
L'Africain
Tout être humain est le résultat d'un père et d'une mère. On peut ne pas les reconnaître, ne pas les aimer, on peut douter d'eux. Mais ils sont là, avec leur visage, leurs attitudes, leurs manières et leurs manies, leurs illusions, leurs espoirs, la forme de leurs mains et de leurs doigts de pied, la couleur de leurs yeux et de leurs cheveux, leur façon de parler, leurs pensées, probablement l'âge de leur mort, tout cela est passé en nous.

J'ai longtemps rêvé que ma mère était noire. je m'étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d'Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j'étais devenu un étranger. Puis j'ai découvert, lorsque mon père, à l'âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c'était lui l'Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m'a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j'ai écrit ce petit livre.

J. M. G. Le Clézio, L'Africain, coll. Folio, éd. Gallimard, (c) Mercure de France, 2004

Si c'est un homme

J'ai eu la chance de n'être déporté à Auschwitz qu'en 1944, alors que le gouvernement allemand, en raison de la pénurie croissante de main d'oeuvre, avait déjà décidé d'allonger la moyenne de vie des prisonniers à éliminer, améliorant sensiblement leurs conditions de vie et suspendant provisoirement les éxécutions arbitraires individuelles.

Aussi, en fait de détails atroces, mon livre n'ajoutera-t-il rien à ce que les lecteurs du monde entier savent déjà sur l'inquiétante question des camps d'extermination. Je ne l'ai pas écrit dans le but d'avancer de nouveaux chefs d'accusation, mais plutôt de fournir des documents à une étude dépassionnée de certains aspects de l'âme humaine. Beaucoup d'entre nous, individus ou peuples, sont à la merci de cette idée, consciente ou inconsciente, que "l'étranger, c'est l'ennemi". Le plus souvent, cette conviction sommeille dans les esprits, comme une infection latente ; elle ne se manifeste que par des actes isolés, sans lien entre eux, elle ne fonde pas un système. Mais lorsque cela se produit, [...] alors, au bout de la chaîne logique, il y a le Lager ; c'est à dire le produit d'une conception du monde poussée à ses plus extrêmes conséquences avec une cohérence rigoureuse ; tant que la conception a cours, les conséquences nous menacent. Puisse l'histoire des camps d'extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d'alarme.

Primo Levi, Si c'est un homme, coll. Pocket, éd. Julliard, 1987 (livre terminé en 1947).


3Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Dim 10 Fév 2013 - 12:06

sellami kamel

sellami kamel

Simone de Beauvoir:
Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail. Sur les photos de famille prises l'été suivant, on voit de jeunes dames en robes longues, aux chapeaux empanachés de plumes d'autruches, des messieurs coiffés de canotiers et de panamas qui sourient à un bébé : ce sont mes parents, mon grand-père, des oncles, des tantes, et c'est moi. Mon père avait trente ans, ma mère vingt et un, et j'étais leur premier enfant. Je tourne une page de l'album ; maman tient dans ses bras un bébé qui n'est pas moi ; je porte une jupe plissée, un béret, j'ai deux ans et demi, ma soeur vient de naître. J'en fus, paraît-il, jalouse, mais pendant peu de temps. Aussi loin que je me souvienne, j'étais fière d'être l'aînée : la première. [...]

De mes premières années, je ne retrouve guère qu'une impression confuse : quelque chose de rouge, de noir et de chaud. L'appartement était rouge, rouges la moquette, la salle à manger Henri II, la soie gaufrée qui masquait les portes vitrées, et dans le cabinet de papa les rideaux de velours ; les meubles de cet antre sacré étaient en poirier noirci ; je me blotissais dans la niche creusée sous le bureau, je m'enroulais dans les ténèbres ; il faisait sombre, il faisait chaud et le rouge de la moquette criait dans mes yeux. Ainsi se passa ma toute petite enfance. Je regardais, je palpais, j'apprenais le monde, à l'abri.

Simone de Beauvoir, Les Mémoires d'une jeune fille rangée, éd. Gallimard



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4Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Dim 10 Fév 2013 - 16:09

samsoum

samsoum

Oh!!un grand merci Mr. c'est très gentille de votre part.mais y' a t il d'autres textes des écrivains connus(arabes) plus facile à comprendre pour les élèves. et merci encore une fois

5Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 8:45

ghoufifatynacy

ghoufifatynacy


Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936. Père instituteur ancien élève de l'Ecole Normale de Bouzaréa Etudes en Algérie jusqu'à Propédeutique, fac d'Alger 1953-54. 1954 Khâgne à Paris, lycée Fénelon. Admise à l'ENS de Sèvres en 1955. Arrêt des études en 1956 après participation à la grève des étudiants algériens. Mariage en 1958. Journalisme à El Moudjahid à Tunis. D.E.S. en Histoire. 1959
assistante à l'Université de Rabat. 1962 Université d'Alger. Puis Centre Culturel Algérien à Paris et FAS. Actuellement enseignante dans une université américaine.
Prix de la critique internationale à Venise en 1979 pour "La Nouba des femmes du mont Chenoua" (Film). Prix Maurice Maeterlinck (Bruxelles), 1995. International Literary Neustadt Prize (USA), 1996. Prix international de Palmi (Italie), 1998. Elue à l'Académie française le 16 juin 2005.

6Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 8:48

ghoufifatynacy

ghoufifatynacy

Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936, d' une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale musulmane d’instituteurs de Bouzaréah)avec Mouloud Feraoun ,originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille berbère des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, en section classique (grec, latin, anglais) et obtient son baccalauréat en 1953, puis elle entre en hypokhâgne à Alger.
En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles deSèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. À partir de 1956, en raison de la guerre d'Algérie, Assia Djebar ne passe pas ses examens (grèves des étudiants algériens). En 1957, elle publie son premier roman, La Soif. L'année suivante, elle quitte l'école, épouse l'écrivain algérien Walid Garn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse l'écrivain Walid Carn (pseudonyme d'Ould-Rouis Ahmed), avec lequel elle a écrit la pièce Rouge l'aube, puis se remarie avec Malek Alloula.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est Docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Assia Djebar vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.

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7Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 9:11

ghoufifatynacy

ghoufifatynacy


Taos, fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est la romancière algérienne moderne. Son premier roman,Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazigh, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre francais André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Œuvres littéraires[modifier]
• Jacinthe noire, roman, 1947.
• Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes, 1966.
• Rue des tambourins, roman, 1969.
• L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975.
• Solitude ma mère, roman posthume, 1995.


8Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 9:41

sellami kamel

sellami kamel

Bonjour madame ,ravi ,toujours de voir vos contrinutions ,apparemment ,notre collègue ,demande une autobiographie et pas une biographie;,c 'est à dire la première personne du singulier (je) qui doit s'exprimer ,ça m'a été difficile de le satisfaire,la demande est lancée ,toujours ,à nos collègues ,il préférait ,surtout ,des personnalités :arabes ou algériennes......

9Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 10:13

samsoum

samsoum

merci pour vous ,mais je cherche un texte comme il a dit Mr Sellami autoboigraphique

10Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 10:43

ghoufifatynacy

ghoufifatynacy

sallem collegues
je n' ai pas les 3AM

Texte : Un enfant heureux
Je suis né à Tizi-Hibel, village de grande Kabylie. Ma mère avait perdu tous les garçons qu’elle avait eus avant moi. Elle ne put garder que moi….
Ma grand-mère décida de m’appeler « Fouroulou » mon père et mon oncle étaient parmi les pauvres du quartier. Mais ils n’avaient que les filles ; j’étais donc plus heureux à la maison que la plupart de mes camarades au milieu de leurs frères.
Ma mère, mes sœurs et mes tantes m’admiraient. Mon père me permettait tout. Mon oncle m’aimait comme son fils, je représentais pour eux l’avenir de la famille.

Mouloud Feraoun « Le fils du pauvre »

11Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 10:53

ghoufifatynacy

ghoufifatynacy


Texte : Première rentrée
Je me souviens de mon entrée à l’école. Un matin, mon père arriva de la Djemaa.Ma mère venait de rentrer à la maison ; elle allait préparer mon petit déjeuner.
Ce matin- là, j’étais seul face à la casserole, les yeux pleins de sommeil .Mon père parla : « Vite, vite dit-il à ma mère, lave-le entièrement ».
Et cinq minutes plus après, j’arrivais dans la vaste cour de l’école.
D’après Mouloud Feraoun« Le fils du pauvre »

12Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mar 12 Fév 2013 - 15:07

samsoum

samsoum

Allah yahfdak
vraiment vous m'avez aider.merci infiniment madame.

13Besoin d'aide Empty Re: Besoin d'aide Mer 13 Fév 2013 - 0:35

sellami kamel

sellami kamel

cher collègue ,j'espère que les contributions de madame ghoufifatynacy répondent ,meme partiellement ,à vos attentes ,nous serons heureux ,si c'est le cas .....

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