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des histoires pour les enfants

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1des histoires pour les enfants Empty des histoires pour les enfants Lun 2 Juil 2012 - 17:02

jawadrayan



La princesse au petit pois
Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la Terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon et elle prétendait être une véritable princesse !
« Nous allons bien voir çà » pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider.
C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
« Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible ! »
Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
Et ceci est une vraie histoire.

Julie FAULQUES - D'après le conte d'Andersen

Chassez le naturel
Le lièvre et le singe discutaient avec enthousiasme. Et, tout en conversant, chacun d'eux laissait libre cours à son tic familier. De temps à autre, le singe se grattait avec de brefs coups de patte tandis que le lièvre, qui redoute sans cesse d'être surpris par quelque ennemi de sa race, ne pouvait s'empêcher à tout instant de tourner la tête tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Les deux animaux ne pouvaient se tenir en repos.
« Il est extraordinaire, vraiment, fit observer le lièvre au singe, que tu ne puisses laisser passer une minute sans te gratter !
- Ce n'est pas plus étonnant que de te voir sans arrêt tourner la tête dans toutes les directions ! riposta le singe.
- Oh ! protesta le lièvre, je saurais bien m'en empêcher, si j'y tenais absolument.
- Eh bien ! voyons si tu pourras y parvenir. Tâchons, toi et moi, de rester immobiles, celui qui bougera le premier aura perdu son pari.
- Entendu ! » dit le lièvre. Et tous deux s'efforcèrent de ne plus faire le moindre mouvement. L'immobilité ne tarda guère à leur sembler insupportable. Le singe avait des démangeaisons comme jamais auparavant. Quant au lièvre, il éprouvait de vives angoisses concernant sa sécurité depuis qu'il ne pouvait plus lancer à tout instant des coups d'oeil furtifs vers chacun des points de l'horizon. À la fin, n'y tenant plus : « Au fait ! dit-il, notre pari ne nous interdit pas de nous raconter quelque histoire pour rendre le temps moins long, n'est-il pas vrai, frère singe ?
« Assurément ! » répondit celui-ci, qui se doutait de quelque stratagème de son compère et comptait bien en faire son profit en s'inspirant de l'exemple qu'allait lui donner le lièvre.
« Eh bien ! je commence, dit ce dernier. Figure-toi qu'un jour de saison sèche, me trouvant dans une vaste plaine, je courus le plus grand des dangers
- Tiens ! s'exclama le singe, il m'est arrivé exactement la même chose ! s'exclama le singe avec malice.
- Oui ! poursuivit le lièvre, je vis des chiens accourir vers moi en aboyant. Il en venait de tous côtés : à droite ! à gauche ! devant moi ! derrière moi ! Je me tournais de ce côté j'en entendais par là et puis par là et par là encore ! » Et tout en parlant, sire lièvre, comme entraîné par son récit, mimait ses inquiétudes en cette fâcheuse situation et regardait dans toutes les directions auxquelles il faisait allusion.
Le singe, aussitôt l'histoire du lièvre terminée, commença son récit : « Un jour, dit-il, je fus assailli par une troupe d'enfants qui me pourchassèrent à coups de pierre. J'en recevais ici (il se grattait le flanc droit pour désigner la place où le coup avait porté), là ! (au flanc gauche), sur les reins, à la cuisse, à la nuque. » Et il indiquait chaque partie du corps qu'il nommait ainsi d'un geste précipité qui faisait cesser l'impérieuse démangeaison.
Le lièvre ne pouvait plus contenir son envie de rire. Il éclata ! Et le singe, en le voyant pouffer, rit aussi de tout son coeur. « Vois-tu, nous aurons beau dire et beau faire, jamais nous ne changerons notre naturel. La preuve en est faite et bien faite. Tenons-nous-en là. Aucun de nous n'a gagné le pari mais aucun ne l'a perdu. »

Grégoire VALLANCIEN - Contes africains





2des histoires pour les enfants Empty Re: des histoires pour les enfants Lun 2 Juil 2012 - 17:46

sellami kamel

sellami kamel

Merci collègue pour ces deux histoires pleines d'enseignements ,il faut lire pour s'en apercevoir chers collègues .

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