Chers Collègues, bonsoir.
Voici un extrait du poème d'Apollinaire, "Automne malade", Alcools, avec la ponctuation originale du texte (Droz, 1996) :
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé.
Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs :
Les fruits tombant sans qu'on les cueille,
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes, en automne, feuille à feuille,
Les feuilles
Qu'on foule,
Un train
Qui roule,
La vie
S'écoule.
La dernière strophe:
Les feuilles/ Qu'on foule/ Un train/ Qui roule/ La vie/ S'écoule
me pose problème sur le plan grammatical.
Selon vous, peut-on parler d'anacoluthe (Les feuilles, Un train n'ont pas de fonction dans la phrase)
ou de proposition subordonnée comparative elliptique:
ou autre?
Merci d'y réfléchir et de m'apporter votre aide si possible.
Voici un extrait du poème d'Apollinaire, "Automne malade", Alcools, avec la ponctuation originale du texte (Droz, 1996) :
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé.
Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs :
Les fruits tombant sans qu'on les cueille,
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes, en automne, feuille à feuille,
Les feuilles
Qu'on foule,
Un train
Qui roule,
La vie
S'écoule.
La dernière strophe:
Les feuilles/ Qu'on foule/ Un train/ Qui roule/ La vie/ S'écoule
me pose problème sur le plan grammatical.
Selon vous, peut-on parler d'anacoluthe (Les feuilles, Un train n'ont pas de fonction dans la phrase)
ou de proposition subordonnée comparative elliptique:
ou autre?
Merci d'y réfléchir et de m'apporter votre aide si possible.